Vitesse de coupe de la rosace

La vitesse de rotation des perceuses à colonne est généralement trop faible pour permettre un usinage optimal des rosaces, notamment dans les bois difficiles. 21 mai 2009
Question
J'ai réalisé mon premier projet de découpe de rosaces. J'essaie de découper une rosace de 2 3/4 po dans du chêne rouge. J'ai des problèmes de broutage et d'écaillage. Quelle est la bonne vitesse de broche pour cela ? J'ai commencé à 400 tr/min, ce qui était épouvantable. J'ai ensuite opté pour l'autre vitesse, sans être sûr de la vitesse, mais le bruit ressemblait à celui d'un avion sur le point de décoller. C'était trop rapide. J'ai ralenti, et une fois que la fraise a coupé toute sa surface, la coupe semble correcte, mais pas encore très régulière. J'utilise une lame en carbure. Dans ce cas, elle a été achetée chez Woodcraft ; je n'ai trouvé ce modèle nulle part ailleurs. Réponses du forum
(Forum de fabrication de meubles) Du contributeur G :

Il se peut que votre foret ne soit pas suffisamment stable pour se maintenir suffisamment stable pour obtenir une coupe descendante.

De la part du questionneur initial :

Je vais essayer de le monter sur ma mortaiseuse. Cela pourrait peut-être aider. J'ai aussi lu qu'il fallait d'abord congeler les planches. Je me demande si cela pourrait vraiment aider.

Je n'arrivais pas à monter la fraise sur ma mortaiseuse, alors j'ai continué à essayer d'utiliser la perceuse à colonne. C'est une bonne perceuse (support au sol, 225 kg). Elle devrait être assez stable, mais elle n'était pas efficace. Finie la coupe de rosaces ! Plus jamais, à moins que quelqu'un ne m'explique l'astuce. J'ai quand même réussi à en avoir assez pour terminer mon travail. Par chance.


Du contributeur G :

Essayez ceci. Si vous avez un système de blocage de broche, serrez-le, pas assez pour empêcher la poignée de descendre, mais suffisamment pour que la broche soit rigide. Ça ne coûte rien d'essayer.


Du contributeur D :

Si vous possédez un mandrin à mors pour votre tour, vous pouvez essayer. Fraise à rosette dans la tête de perçage, verrouillée. Bloc dans les mors, en rotation.

Du contributeur S :



Du contributeur R :

Je ne peux pas me prononcer sur tous les outils disponibles. En général, cette opération nécessite un régime élevé. La plupart des perceuses à colonne ne tournent pas assez vite. Environ 5 000 tr/min ; j'ai modifié une perceuse Delta robuste il y a des années pour faire exactement cela (en attendant une machine dédiée) et elle a bien fonctionné. Vous aurez besoin d'une machine comme celle proposée par Schmidt si vous produisez beaucoup.

Du contributeur K :

Les fraises à bois dont il parle sont conçues pour la découpe à la perceuse à colonne à faible vitesse de rotation. Le chêne est l'un des bois les moins adaptés à ces fraises. Plus le grain du bois est serré, meilleures sont les fraises.

Du contributeur R :



Du contributeur K :

Ces fraises sont conçues pour fonctionner entre 300 et 600 tr/min. Chaque bois nécessite une vitesse différente dans cette plage.

Du contributeur B :

Je coupe le mien à environ 750 tr/min. Et je l'enfonce très lentement dans le bois. Mes premiers et derniers étaient en acajou et en chêne rouge, si ça vous dit quelque chose. Je pense qu'il y a 35 à 50 % de perte sur le chêne. Ayez des chutes sous la main et essayez d'éviter le grain cathédrale.

De la part du questionneur initial :

J'ai essayé de couper très lentement, à 240 et 360 tr/min, et aussi vite que la presse le permet (jusqu'à environ 3 500 tr/min), car j'ai eu le plus de succès avec la vitesse élevée. Peut-être simplement à cause du grain des blocs que j'utilise, mais les cinq derniers que j'ai utilisés ont produit très peu d'écaillages ou d'arrachements. Je vais pouvoir appliquer un tout petit peu de mastic de chêne rouge et le teindre. Le résultat est légèrement plus foncé que le bois, on dirait donc un fil de fer. Je pense toujours que ma fraise est légèrement décentrée, mais comme elle fonctionne correctement, je vais la garder.

Du contributeur K :

Si votre fraise semble légèrement décentrée, assurez-vous que la table est parfaitement perpendiculaire à la tête de perçage (abaissez la table, insérez une tige dans le mandrin et utilisez une équerre pour vérifier). Une table mal perpendiculaire est à l'origine du problème.

Du contributeur H :

J'ai acheté une fraiseuse à métaux pour roder ma fraise et elle fonctionne bien. Ce type de machine est bien plus lourd qu'une perceuse à colonne.

Du contributeur B :

Très peu de perceuses à colonne donnent de bons résultats avec les fraises à rosette. La mortaiseuse est une bonne option, mais il vous faudra un mandrin rallongé. Pour ma mortaiseuse classique, j'ai acheté un mandrin et un arbre pour le rallonger au-delà du boîtier. L'arbre est fixé dans le mandrin de la machine et le traverse, de sorte que le nouveau mandrin se trouve sous le boîtier, là où se trouve normalement le bédane. L'absence de mécanisme à fourreau offre une installation beaucoup plus rigide. L'absence de vibrations réduit considérablement les risques de déchirure. Enco propose les pièces nécessaires ou un bon atelier d'usinage près de chez vous peut fabriquer l'arbre. L'autre option, selon le type de rosette, consiste à la découper avec des fraises à défoncer. C'est un peu plus long, mais l'utilisation de gabarits vous évitera beaucoup de nettoyage.

Du contributeur K :

Voici quelques opérations que j'ai effectuées, outre le serrage du blocage du fourreau. J'ai relevé la table au maximum afin de raccourcir la descente du fourreau. J'ai fabriqué un dispositif de fixation pour maintenir et indexer l'ébauche de la rosette, mais le dispositif supérieur est percé d'un trou de la taille du corps de la fraise. Une fois fixé sur l'ébauche, il sert de bague de guidage pour la fraise. Il faut prévoir un espace pour l'évacuation des copeaux, afin que la surface ne soit pas complètement évacuée. Une buse d'air pour évacuer les copeaux et la chaleur est également utile.